L’extraordinaire incident évoqué dans le titre de cette nouvelle chronique constitue l'une des intrigues de Radio Nuit, un roman dû à l'écrivain ukrainien Yuri Andrukhovych traduit en français par Irina Dmytrychyn et publié aux Éditions Noir sur Blanc, Lausanne.
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L’accent russe | Le blog de Nadia Sikorsky
Je ne vais pas vous raconter l’intrigue de Khovantchina ; elle est facile à trouver.
Parmi les nombreux ouvrages présentés au Salon du livre de Genève qui s'ouvre aujourd'hui, j’attire votre attention sur le roman d'Aka Mortchiladze qui vient de paraître aux Éditions Noir sur Blanc, à Lausanne, et dont la traduction française est assumée par Alexandre Bainbridge et Khatouna Kapanadze.
Le vernissage d’une très intéressante exposition photographique aura lieu ce soir même à la Galerie Sonia Zannettacci, à Genève, à l'occasion du 90e anniversaire du premier Congrès international des écrivains pour la défense de la culture – un événement d’une portée considérable qui prit place à Par
Aujourd'hui, à l'occasion du troisième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, je vous invite à prêter attention aux opinions de deux personnalités exceptionnelles, Albert Einstein et Sigmund Freud, à propos des racines de ce phénomène qu’est la guerre. Racines qui ne peuvent être déracinées.
Le 16 février, cela fera un an qu'Alexeï Navalny succombait au sein d’une colonie pénitentiaire à régime spécial, dans le Grand Nord russe. La veille de ce triste anniversaire j’aimerai vous parler de son livre intitulé en français Patriote – mémoires.
Notre guerre quotidienne, c’est le titre du nouveau livre de l'écrivain ukrainien Andreï Kourkov que publient en français les Éditions Noir sur Blanc implantées à Lausanne ; un volume qui, pour l’essentiel, constitue la suite de son journal de guerre publié par les mêmes éditions en mars 2023.
Aujourd’hui, les librairies de Suisse et de France mettent en place le recueil de textes de Polina Barskova intitulé Tableaux vivants – ce dans une traduction française publiée à l’enseigne de la maison d'édition lausannoise Noir sur Blanc.
Le 18 novembre 2024, La Patrie, film réalisé par Alexandre Arkhangelski et Tatiana Sorokina, était projeté à l'Université de Genève. Et aujourd'hui, en ce jour de Noël orthodoxe, j’accueille son personnage principal – le Père Ioann.
Le texte du conte en vers de Korneï Tchoukovski, mémorisé depuis l'enfance, n'a cessé de me revenir à l'esprit pendant que j’écoutais l'opéra Fedora d'Umberto Giordano au Grand Théâtre de Genève. Là aussi, il y a la fuite, la persécution, l’irresponsabilité de l’héroïne principale et de son repentir. Mais sans le final dramatique.
La maison d'édition genevoise La Baconnière présente la première traduction française d'une nouvelle d'Andreï Sobol écrite il y a presque pile cent ans et susceptible de devenir une découverte… y compris pour des lecteurs russophones avisés.
Une fois n’est pas coutume : j’aimerais vous parler d’un livre que j’ai moi-même écrit. Oui, j’ai écrit un roman ! Il conte l’histoire – légèrement romancée, juste ce qu’il faut pour entrainer le lecteur dans la grande et vertigineuse traversée d’un siècle ! – de mon grand-père.
Ce 18 novembre, l'Université de Genève accueillera le journaliste russe Alexandre Arkhangelski à l’occasion de la présentation de son nouveau film documentaire, tourné en compagnie de Tatiana Sorokina.
Cette production n'a rien d’une coïncidence, mais était au contraire « programmée » : le 24 novembre de cette année, Alfred Schnittke, l'un des plus grands compositeurs soviétiques de la seconde moitié du XXe siècle, aurait eu 90 ans.
Natalia Borisovna Ivanova n’est pas une inconnue en Suisse, et non pas seulement au sein du Cercle russe où elle est déjà intervenue à plusieurs reprises.
Une fois de plus, c'est la fête pour les amoureux de la littérature russe : les librairies de Suisse et de France reçoivent aujourd'hui même une nouvelle traduction française des Notes d'un médecin de Vikenti Veressaïev – la première depuis 1910 ! Elle est due aux éditions lausannoises Noir sur Blanc et à la traductrice Julie Bouvard.
« Cet opéra, créé il y a plus de cent ans, sonne encore frais et beau aujourd'hui. De plus, dans un monde secoué par la lutte titanesque inouïe de tout ce qui est lumineux et raisonnable contre les forces obscures d'un fascisme hideux et sanglant, le son de cet opéra acquiert une nouvelle conviction, encore plus grande. »
Traduit en français par « Don », « Dar » est un tout nouveau prix littéraire en vue duquel un concours s’ouvre aujourd’hui même. L'idée de sa création revient à l'écrivain russe Mikhaïl Chichkine. Je suis fière que mon journal NashaGazeta soit invité à rejoindre le groupe de ses fondateurs.
Le paradis d’Aronzon : C’est là, en abrégé, l’intitulé de la thèse de doctorat soutenue il y a quinze jours à l'Université de Genève par Pietr Kazarnovski. Maintenant, il se trouve que j’ai eu le plaisir d’assister à cette soutenance de thèse ès lettre en Études russes.
Le Grand Jeu, roman d'Elena Tchijova traduit du russe par les Éditions Noir sur Blanc à Lausanne, arrive ce jour dans les librairies de Suisse et de France.
Chers lecteurs, il y a quelques jours, je vous ai donné rendez-vous en septembre ; mais l’actualité est telle que je me sens contrainte de rompre ce vœu de silence mensuel.
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu », annonce le Prologue de l'évangile selon Jean, selon la traduction faite en 1910 par le Genevois Louis Segond. « Le langage a évolué en tant que moyen de commérage. Selon cette théorie, Homo sapiens est avant tout un animal social.
Je n’ai pas besoin de vous présenter le « temple de la gastronomie suisse » : L'Hôtel de Ville de Crissier, désigné en 2015 « Meilleur restaurant du monde ». Mais une chose est de l'observer de l'extérieur ou encore, si vous avez cette chance, depuis la salle ; une tout autre de passer plus de quarante ans dans son "ventre".
Nino Haratischwili, vous l'aurez peut-être deviné, est géorgienne. Dans les faits, elle est née à Tbilissi où elle a fréquenté une école proposant un apprentissage approfondi de la langue allemande. Pourtant, dans toutes les sources elle apparaît comme une écrivaine, dramaturge et directrice de théâtre allemande. Pourquoi cela ?
En février de cette année, presque exactement au moment du deuxième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, je vous ai parlé d'un artiste de Saint-Pétersbourg qui, à l'époque, vivait déjà depuis un an et demi à l'EVAM, l’Établissement vaudois d’accueil des migrants.
On a tellement parlé de l’événement depuis le début de l'année qu'il semble que l'ouverture de l'opéra ait été plus longue que l'opéra lui-même, qui n'a duré que 24 heures. Résumons.
Je rencontrais Elena Zhemkova il y a presque exactement un an, lors de la fondation de la section suisse de Memorial, à Berne.
Mon amour de l'opéra m’éloigne de plus en plus du Grand Théâtre de Genève, dont je sors presque toujours avec un sentiment de légère (ou pas si légère) insatisfaction, et m’approche de l'Opernhaus Zürich, où, au contraire, le plaisir est presque toujours garanti.
Les pages reproduites dans cette chronique ne proviennent ni des archives secrètes du NKVD des années 1930, ni de celles du KGB des années 1970, ni même de celles de l’actuel FSB.
Les Éditions Noir sur Blanc à Lausanne étoffent leur collection « La bibliothèque de Dimitri » au moyen d’une traduction mise à jour de L'Acajou de Boris Pilniak.
Je vous présente aujourd'hui Les Puits de Nuremberg, un roman publié en français par les Éditions Noir sur Blanc à Lausanne.
Selon la tradition, marquant l'anniversaire de la naissance de Vladimir Nabokov, je souhaite partager avec vous une information peu connue à propos de cet écrivain dont une citation figure sur la page Facebook de Nasha Gazeta : « Tout ce que je possède, c'est ma langue ».
Le Palace, la comédie noire de Roman Polanski ayant eu don de susciter les réactions polaires, est sortie sur les écrans suisses – d'abord dans la partie alémanique et maintenant en Romandie. L'accueil réservé a provoqué notre curiosité.
En collaboration avec le Musée d'Art moderne de Paris, la Fondation de l'Hermitage à Lausanne vous invite à une rétrospective d'une figure emblématique de la scène artistique de l'après-guerre.
Le 6 avril 2024, le pianiste russe Vsevolod Zavidov, âgé de 18 ans, remplacera à Bâle Khatia Buniatishvili dans le Premier Concerto de Piotr Tchaïkovski, accompagné par l’Orchestre philharmonique de Taiwan.